Bande de Caprivi

Située dans la région du Zambèze, au nord-est de la Namibie, la Bande de Caprivi est une étroite bande de terre remarquable pour ses paysages luxuriants et sa biodiversité exceptionnelle. Cet appendice de terre s'étend sur environ 450 kilomètres, bordé par l'Angola, la Zambie et le Botswana. Contrairement au reste aride de la Namibie, la région de Caprivi est verdoyante et constitue véritable oasis de nature sauvage.

La Bande de Caprivi tire son nom du chancelier allemand Leo von Caprivi, qui l’a acquise en 1890 lors d’un échange colonial avec la Grande-Bretagne. L’importance stratégique de ce territoire pour l’accès au Zambèze a fait l’objet de nombreux conflits au fil des ans, y compris des affrontements entre le gouvernement namibien et l'Armée de Libération de Caprivi dans les années 1990. Aujourd’hui, la région est stable et attire de plus en plus de voyageurs en quête d’aventure et de nature préservée.

La Bande de Caprivi est idéale pour les amateurs de safaris et de biodiversité. La région abrite plusieurs parcs nationaux méconnus comme ceux de Bwabwata, de Nkasa Rupara et de Mudumu. Chacun de ces parcs offre des opportunités uniques pour observer une faune diversifiée, incluant des espèces rares dans le reste de la Namibie telles que les buffles, les hippopotames, des crocodiles et les antilopes aquatiques comme le sitatunga.

Des safaris en bateau ou en mokoro permettent d'approcher de près cette faune sauvage, tandis que de nombreux éléphants et des lions peuvent être observés depuis des véhicules tout-terrain dans les vastes plaines inondables. La Bande de Caprivi est également appréciée des amateurs de pêche, en particulier la pêche au poisson-tigre.

La meilleure période pour visiter la Bande de Caprivi s’étend de juin à octobre durant la saison sèche, lorsque les températures sont agréables et la faune est plus facile à observer près des points d'eau. Cependant, pour les passionnés d'ornithologie, la saison verte de novembre à avril est particulièrement riche en observations d’oiseaux migrateurs, malgré les défis posés par les sentiers souvent inondés.